Le 17 avril 2018, le Président français Emmanuel Macron s’exprimait devant le Parlement Européen et mettait en garde l’hémicycle devant le défi autoritaire que posaient Erdogan et Poutine à l’Europe. Ce discours faisait notamment suite à une série de frappes aériennes en Syrie pour punir le régime de Bachar El Assad d’une supposée attaque chimique dans le quartier de La Ghouta tenu par les djihadistes.
Cette allocution démontrait que Poutine reste un repoussoir pour les représentants des démocraties occidentales, d’autant que sa réelection le 18 mars 2018 a laissé entrevoir une prolongation de son action politique pour six ans supplémentaires.
C’est à point nommé qu’arrive la publication d’Héléna Perroud, Un russe nommé Poutine, celle-ci souhaitant initialement répondre à ses interlocuteurs : « Qui est Poutine ? Est-ce que les russes l’apprécient réellement ? ». Cette collaboratrice de Jacques Chirac alors Président de la République et ancienne directrice de l’Institut Français de Saint-Pétersbourg s’emploie à travers 320 pages à répondre à ces questions gigognes.