Une lectrice fidèle d’Echoradar nous a soumis ses réflexions relatives à l’épidémie de Covid19. C’est bien volontiers que nous les publions, afin de nourrir le débat, et non le pugilat.
La récente épidémie (toujours en cours et… stay tuned for the second wave) a été l’occasion d’un moment épique comme seul notre pays sait en produire, à l’émerveillement du monde entier.
Déchirements, anathèmes, noms d’oiseaux, excommunications et fulminations fusèrent. Ne manquait que l’exorcisme public avec cérémonie de repentance pour que le tableau soit complet et force l’admiration.
Au commencement était le pangolin. Encagé, n’ayant pour horizon que l’abattoir familial, il se vengea en expectorant un passager clandestin récupéré sur une chauve-souris. Enfin, telle était la version initiale, car maintenant, quid du pangolin, de la chauve-souris et de leurs amours contre nature ? Nul n’en sait plus rien.
La crise qui s’ensuivit fit plusieurs victimes non humaines sur lesquelles nous nous pencherons : la conduite de la crise, la communication, la considération pour nos concitoyens, l’équité, le débat et la science.